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QS et PQ proposent le Fonds vert pour financer le transport collectif

Jean-François Poudrier et Alex Sauro

26 avr. 2024

la suite d’une rencontre avec la direction de la Société de transport de Montréal (STM) et des récents commentaires de Geneviève Guilbault, Québec solidaire (QS) soutient que la ministre des Transports et de la mobilité durable «abandonne le transport collectif» au Québec.

Le co-porte-parole solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, avance qu’il ne manque pas de solutions pour résoudre «la crise du transport collectif». Toutefois, il faudra «trouver un nouveau mode de financement» à long terme.



«La priorité, ici et maintenant, est d’éviter les coupures de service», a-t-il ajouté, alors que lui et le député solidaire Étienne Grandmont sont sortis de la station de métro Berri-UQAM pour se rendre au point de presse.

En attendant ce «nouveau mode de financement» à long terme, QS propose au gouvernement de François Legault de piger dans le 1,7 milliard de dollars du Fonds vert pour éviter les interruptions sur les réseaux des municipalités.

«Si on coupe dans le transport en commun, on va décourager les gens de faire leur part pour l’environnement», soutient le co-porte-parole.

D’ailleurs, le député péquiste Joël Arseneau avait fait cette même proposition à la ministre des Transports, ce jeudi, à l’Assemblée nationale. 

M. Arseneau avait ajouté que la ministre n’avait «aucune vision en ce qui concerne le rôle et la mission de l’État pour faire fonctionner le transport collectif».

En réponse, la ministre a argumenté que le gouvernement doit «augmenter sa capacité à livrer des projets», et que «jamais autant d’argent n’a été investi, que ça soit dans les immobilisations ou dans le soutien à l’exploitation.

À la suite du dépôt du dernier budget provincial, les acteurs du transport collectif, dont la STM, ont déploré l’inaction du gouvernement Legault pour éponger le déficit d’environ un demi-milliard de dollars des sociétés de transport en commun de la province en 2024. Ce déficit a d’ailleurs fait l’objet d’un bras de fer entre ces sociétés et la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, dans la dernière année.

«Ce qu’on a besoin au Québec [...] ce n’est pas d’un gouvernement qui pointe du doigt et qui insulte les maires», a renchéri le co-porte-parole solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.



À VOIR |  La mairesse Plante invite la ministre Guilbault à prendre le métro



GND fait référence à l’escarmouche de cette semaine entre la ministre et les maires de Montréal et de Québec sur le rôle du gouvernement dans cet enjeu de transport collectif.

Mme Guilbault a lancé la première pierre en soutenant que le transport collectif «n’est pas une mission de l’État». Elle refuse d’augmenter l’aide financière aux municipalités, parce qu’elle estime que son ministère n’est pas responsable de la gestion des sociétés de transport et que les contribuables ne doivent pas avoir à écoper pour la façon dont sont gérés leurs revenus et dépenses.

Valérie Plante, la mairesse de Montréal, estime que le transport collectif «n’est pas une dépense», mais «un investissement» et soutient le rôle des travailleurs dans notre économie.

Du côté de Québec, le maire Bruno Marchand a tout simplement affirmé ne plus «faire confiance en Mme Guilbault». «Il n' y a pas de vision de la mobilité durable. Les transports, pour elle, c'est de développer des routes.»

Avec des informations de Guillaume Théroux, Noovo Info.

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